lundi 14 décembre 2009

Un tableau pour s'y retrouver dans le traitement des escarres

J'ai quelque chose à vous faire partager, prenez le comme un cadeau de Noël si ça vous fait plaisir, en tous cas c'est une petite chose confectionnée de mes petites mimines jolies... bon j'arrête mon baratin il n'y a pas de suspens, il s'agit d'un tableau permettant de s'y retrouver dans le traitement des escarres.


Voilà donc :


Cliquez donc pour obtenir l'image en taille réelle =)

De retour ...

Bonjour !

J'avais un peu abandonné ce blog, pensant qu'il ne servait pas à grand chose , que personne ne le visitait et que donc cela ne servait à rien que je continue ...

eh bien je me trompais, j'ai déjà 4 commentaires !! Je remercie donc les personnes qui sont passées par ici :) J'espère que vous reviendrez parce que j'ai plein de choses à vous raconter , des documents à partager etc...

A très vite !

mercredi 28 octobre 2009

Calculs de doses Héparine



A savoir par coeur : Concernant l'héparine :


1 ml = 50 mg = 5000 ui


A partir de cela vous pouvez préparer une SAP d'héparine à partir de n'importe quelle prescription.








Exemples :





Prescription :


Héparine 1.7 mg/h pendant 12h





Quelle quantité totale d'héparine dois-je mettre dans ma seringue ? Il me faut la quantité nécessaire pour 12h soit 1.7 x 12 = 20.4 mg d'héparine.





Oui mais cela correspond à combien de ml ?


On reprend notre formule magique du début :


50mg = 1ml donc


20.4 mg = ?


? = 20.4/50 = 0.408 ml à prélever et à mettre dans ma seringue, que je complète jusqu'à 12 cc d'EPPI, et je règle mon PSE à 1ml/h








Prescription :


Héparine 20000 ui par 24 h.


Admettons que dans votre service on ait l'habitude de préparer les SAP pour 12h, on a donc 10000 ui par 12h.


5000 ui, c'est 1ml, 10 000 ui c'est donc ???? Bravo, vous avez trouvé, 2ml.


Je prélève donc 2ml d'héparine, je complète ma seringue jusqu'à 12cc avec de l'EPPI, et je mets vitesse 1ml/h





Prescription :


Héparine 180 mg sur 12 h


On reprend la formule magique que nous connaissons par coeur


1 ml = 50 mg


x ml = 180 mg


x = 180/50 = 3.6 ml à prélever.


Pour la suite, préparation de la seringue, vous maitrisez.





Alors, il faut savoir que certains hôpitaux ont des protocoles bien particuliers concernant la préparation des SAP, par exemple, on les prépare toutes de la même façon, et c'est le débit qui varie.


Par exemple, dilution fixe 12000 ui (=2.4 ml) dans 48cc.


Exemple de prescription = 10 000 ui par 24 h.


Nous avons une dilution à 12000 ui = 48 cc


soit 10 000 ui dans x cc.


x=(10 000 * 48) /12000 = 40 cc


Pour obtenir le débit par heure, on divise par 24 (bien oui, il faut que 40 cc passent sur 24h, pour ceux qui auraient perdu le fil ;-) ) soit 40/24 = 1.7 ml /h





L'avantage de cette dernière façon de faire est de ne pas avoir à repréparer la seringue d'héparine à chaque changement de dosage. ça parait un peu plus compliqué, mais s'il y a un protocole, en général il y a un tableau avec les correspondances ui/24h -> ml/h

vendredi 23 octobre 2009

Transfu : trois étapes de vérification



Cliquez pour agrandir.
Voilà un petit mémo des vérifications "administratives" à réaliser avant une transfu.

Transfu : savoir lire une carte de CULM



C'est quoi ça, le CULM ? C'est le contrôle ultime au lit du malade. C'est obligatoire.

Ben oui, je vais vous causer transfu, mais parfois je pense qu'il ne faut pas commencer par le début.

A savoir quand même maintenant, le groupe sanguin ce n'est pas que le système ABO. Je vous expliquerai plus tard mais il y a plein de groupes. Il suffit de regarder une carte de groupe sanguin, il n'est pas juste noté A+... Il y a des histoires de DdCcEe K ...
Mais pour l'instant, tenons-nous-en au système ABO.


1. Un peu de génétique-génétoc (niveau 4ème)


Regardez ce schéma ci dessous, il parle tout seul. Bon, je vais quand même commenter un peu. Bon, comme vous le savez un gène c'est un morceau d'ADN.


Sur notre chromosome 9 se trouve le gène ABO. 2 versions (une version est appelée une allèle) possibles de ce gène sur ce chromosome (notre chromosome a deux pattes)


Sur cette allèle se trouve un antigène (soit A soit B) soit pas du tout d'antigène (zéro soit O) On dit qu'A et B s'expriment, bien oui, quand ils sont là ils le font savoir, ils sont dominants.

Si nous avons un antigène A sur chaque allèle -> AA -> nous faisons parti du groupe sanguin A.

Si nous avons un A et rien en face -> AO (dites A-zéro) -> idem, groupe A

Si A et B -> AB, tous deux s'expriment -> groupe AB

Si rien et rien -> OO (zéro+zéro = la tête à toto) -> groupe O




Si vous êtes du groupe A, il faut savoir que votre corps ne reconnaîtra pas du B, il produira donc des anticorps anti-B pour le détruire.


Bon, je reprends car je crains de ne pas être claire :

-l'antigène, c'est ce qu'on a

-l'anticorps, c'est ce qui "lutte contre". C'est le système immunitaire qui les fabrique (merci les lymphocytes B)


Voilà pour la partie génétoc-fastoche. Passons à sa mise en application.



2. Utilisation de la fiche de CULM


Voici à quoi ressemble une fiche de CULM :
Dans les ronds bleus, un réactif reproduisant l'action des anticorps anti-A
Dans les ronds jaunes, un réactif reproduisant l'action des anticorps anti-B
Si en mélangeant le sang avec le réactif, il y a agglutination, cela signifie que les anticorps ont reconnu l'antigène contre lequel ils sont dirigés.
Donc, si aucune agglutination ne se produit, c'est qu'aucun antigène n'est présent ... Vous me suivez j'espère ? Donc nous avons affaire à un groupe O.
Si agglu en A = groupe A
Si agglu en B = groupe B
Si agglu en A et en B = groupe AB
3. Règles de compatibilité ABO :
-Les donneurs O peuvent donner à tous les groupes car ils n'apportent aucun antigène inconnu susceptible d'entrainer une production d'anticorps. Bref, ça ne va pas titiller nos amis lymphocytesB.
-Les receveurs AB peuvent recevoir de tous les groupes car ils connaissent tous les antigènes (A et B) du système ABO
-A peut recevoir de A et de O et donner à A et AB
-B peut recevoir de B et de O et donner à B et AB
-Sur un CULM, si pour un même réactif on a une agglu avec le culot et pas d'agglu avec le patient ON NE TRANSFUSE PAS !!!
-Au moindre doute on contacte l'EFS
-Et bien entendu, on ne vérifie pas que le CULM ... mais ça, je vous en parlerai prochainement !!


mardi 20 octobre 2009

Techniques de soins : Le pose de Voie Veineuse Périphérique



La théorie, c'est bien beau, mais il faut également savoir "techniquer" et ça en général, les étudiants adorent (hihihi c'est plus marrant de poser des KT que de réviser sa cardio!!!)





Je ne vais pas reprendre le déroulement du soin, le matériel qu'il faut etc ... Je vais plutôt tenter de lister des astuces :





Les dix commandements de la pose de VVP :





1. Ton temps, tu prendras. Installation confortable, temps pour le repérage de la veine, repérage de différents sites possibles, se représenter le trajet de la veine mentalement, essayer de visualiser l'emplacement du KT dans le bras avant de se lancer. Bref, prendre son temps avant de piquer, c'est très important.





2. Ton garrot, modérément tu serreras. Il ne sert à rien de trop serrer un garrot. Avec un garrot, on cherche à interrompre momentanément le retour veineux ; ainsi les veines gonflent car le sang arrive par les artères mais ne peut pas revenir par les veines. Mais si on serre trop, on comprime aussi les artères et les veines ne gonflent finalement que très peu.





3. Ton patient, tu rassureras. Un patient stressé, qui serre les dents, qui respire à grande vitesse, ça n'aide pas. Un patient confiant, rassuré, à qui l'on a expliqué le soin, à qui l'on a fait comprendre que sa participation était essentielle ("vous allez serrer le poing modérément, et quand je vous dirais je pique, vous soufflerez tout en vous détendant, ça en durera pas longtemps") est mille fois plus facile à piquer qu'un patient angoissé. Vous pouvez même tenter une petite blague, si votre patient a de l'humour.





4. D'alcool, tu useras. Avant de commencer voter protocole bétadine 4 temps, utilisez donc un peu d'alcool, vous verrez c'est magique. Et vous avez oublié l'alcool dans la salle de soins ? Prenez donc la solution hydro-alcoolique qui est dans votre poche, ça marche aussi ;-) bon ce n'est pas économique....





5. De l'imagination, tu auras. Vous ne trouvez aucune veine ? Mais alors vraiment aucune ? Demandez au patient de poser le coude comme pour un bras de fer. Regardez sur le côté externe du bras. Ah oui, il y en a une, là. A vous de faire un petite gymnastique, tordez-vous en deux ! Ou alors, même si ce n'est pas recommandé, regardez sur le bras, oui, oui, le bras au dessus du pli du coude. On trouve parfois ici des veines qui n'ont pas été maltraitées par les années !!!





6. Le bon calibre, tu choisiras. J'allais oublier de parler de ça ! Inutile de vouloir à tout prix poser un KT vert à un patient qui a juste 3 g d'Augmentin par jour en injectable ... Les ptits KT roses, c'est pas mal non plus... Par contre, ne mettez pas un petit bleu pour une transfu (tentez un vert, c'est mieux, encore que...)





7. Des contre-indications, tu te méfieras. Attention aux personnes ayant subi une mammectomie d'un côté. Ne pas les perfuser par là. Et puis, si vous avez le choix, chez les droitiers, perfusez à gauche et vice-versa.





8. Une fois posée, de ta VVP, tu prendras soin. Même si vous adorez piquer, entretenez vos VVP (les patients, en général, n'aiment pas être piqués 3 fois dans la journée...) Alors, utilisez un Régulateur de débit, ça évitera les couacs dans les horaires de vos perfs. Fixez correctement vos KT, et surveillez les signes d'inflammation (DROC) Eduquez vos patients en leur demandant de sonner si un reflux de sang apparaît. Et pour les patients déments, vous pouvez mettre une bande velpeau autour de votre KT (bon, d'accord, vous surveillerez moins bien) pour éviter qu'ils l'arrachent (cela n'est pas garanti à 100%)





9. Si tu n'y arrives pas, l'IADE tu appeleras. Bon, en pratique, tu demandes d'abord à ta collègue. Mais si échec, c'est Dieu, euh non, l'IADE que tu appelleras au secours. Cette espèce hybride mi-infirmier, mi-médecin (euh je plaisante là) est très doué pour les poses de VVP





10. Et enfin, si tu y arrives, fier de toi tu seras. Bah oui, quoi... Il ne faut pas rester sur un échec, alors valorisez vos efforts et progrès. C'est en forgeant qu'on devient forgeron.





Et sinon, si vous avez d'autres astuces à nous faire partager, n'hésitez pas ;-)

jeudi 15 octobre 2009

La douleur : chapitre 2 : Mécanisme

Comment se crée une douleur ?







Alors, ça peut paraître un peu compliqué en cours, voilà pourquoi je vais simplifier et synthétiser ce que j'ai appris afin que cela soit plus digeste.







Tout d'abord voici un petit schéma réalisé par mes petite mimines qui va vous aider à comprendre le charabia qui suit.







Alors, tout commence par un stimulus douloureux, une lésion tissulaire. Les terminaisons nerveuses, situées sur la peau et les organes, font naître un message nerveux dit "nociceptif" (ça vient du latin, et ça veut dire "nuire, nuisible")
-> C'est en fait une alerte qui va être transmise au cerveau, le mettant en garde contre un danger.

Le rôle premier et utile de la douleur, c'est ça, nous avertir d'un danger. Prenons le cas de l'infarctus du myocarde, si nous étions incapables d'en ressentir la douleur, nous ne serions pas alertés et les chances de survie seraient quasi-nulles.

Des terminaisons nerveuses, le message va se diffuser grâce aux nerfs périphériques, puis va remonter la moelle épinière pour arriver au cerveau.

Mais arrêtons-nous un instant sur la moelle épinière, car il existe sur celle-ci un système régulateur de la douleur. Il s'agit d'un filtre, que l'on peut représenter par une porte. Plus la porte est ouverte, plus le message va passer. Ce système de porte s'appelle le "gate-control". Si la "porte" est fermée, aucune douleur ne sera ressentie.

Pourquoi est-il important de savoir ça ? Parce que certaines substances naturelles et chimiques sont capables de refermer un peu, beaucoup cette porte. (La morphine, ça vous dit quelque chose ?)

Bref, revenons à nos moutons. Le message nociceptif va donc arriver au cerveau, et c'est dans celui-ci, au niveau du thalamus et du cortex que le mesage nociceptif va devenir message douloureux. Effectivement, le cerveau va décoder la douleur, la percevoir (s'agit-il d'une brûlure, d'une piqure, d'une crampe ... ? ) la comparer avec les expériences douloureuses passées (ai-je déjà ressenti ce type de douleur?)

Si le cerveau analyse ainsi le message qu'il reçoit, c'est pour ordonner une réaction motrice : je me pique, hop je retire mon doigt de l'aiguille et vais me passer sous l'eau froide (le froid inhibe la transmission du message nociceptif)

Normalement, j'ai été claire. Du moins je l'espère. Bientôt je vous parlerai de l'évaluation de la douleur, qui est très très très importante.

La douleur : chapitre 1 : Généralités

Me revoilà après plus d'un mois sans poster ! Eh oui, les vacances, la reprise du travail puis le changement de travail ... Mais non, je n'ai pas abandonné et j'ai encore plein de sujets dans mon sac !

Nous allons parler d'un sujet qui me tient +++ à coeur. La douleur. Ne laissons plus les patients souffrir. Il existe des moyens thérapeutiques aujourd'hui pour répondre à la douleur. Commençons par quelques généralités.


Définition :

A connaître par coeur, bien entendu :

"C'est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, associée à un dommage tissulaire réel ou potentiel, ou décrite en termes d'un tel dommage"

Déjà, première chose : cette définition nous montre d'emblée que la douleur ce n'est pas seulement quelque chose de physique. C'est physique certes (sensoriel) mais c'est quelque chose d'également "émotionnel"...

Nous pouvons donc d'ores et déjà en conclure que l'expérience de la douleur varie selon la personne. Pour un même stimulus douloureux, une personne va souffrir plus qu'une autre, va l'exprimer plus ou moins qu'une autre.


Et cela, c'est en lien avec :
- Nos représentations personnelles de la douleur
- Nos expériences douloureuses passées
- Notre culture, notre éducation
- Le sens attribué à la douleur
- etc ...


Mais dans tous les cas, seule la personne souffrante est juge de sa douleur. Ce n'est pas à nous de décider que tel patient a mal ou pas.

Il faut distinguer la douleur aîgue de la douleur chronique.

La douleur aigue, d'une durée inférieure à 3-6 mois, est un symptôme. Elle a donc pour but d'alerter sur une lésion tissulaire récente, afin d'engendrer un traitement. Exemple : Vous vous coupez, vous avez vite mal, vous allez vous faire soigner.

La douleur chronique, c'est la douleur-maladie. C'est une douleur qui est là depuis plus de 6 mois, qui est inutile et destructrice. Elle a un impact sur la vie sociale du sujet, sur son état psychologique; Notre objectif thérapeutique est donc de traiter au mieux cette douleur, et de réadapter le patient à sa vie. Ce sont par exemple les douleurs d'arthrose, de tassements vertébraux, de cancer évolué...


Voilà pour une première introduction en douceur ... Plus tard je vous parlerai des mécanismes de la douleur, de l'évaluation, et bien entendu du traitement !
A bientot

lundi 7 septembre 2009

Cardio : les anticoagulants : Héparine et AVK



Me revoilà !
Voilà un super tableau récapitulatif réalisé par mes petits soins lorsqu'on faisait le module cardio, cliquez dessus pour l'afficher plus grand. Si vous n'arrivez pas à relire ma superbe écriture, je reprends :
1. Les héparines :
Indications :
-Maladies veineuses thrombo-emboliques (phlébites, embolies pulmonaires)
-Infarctus du myocarde, angor instable
-AVC ischémique
-Prévention de la maladie thrombo-embolique
Contre-indications:
-Maladies hémorragiques, AVC hémorragiques
-Endocardites bactériennes
-Ulcère gastro-duodénal (rique de perforation)
Effets secondaires :
-Hémorragies (diverses et variées!)
-Thrombopénie (à surveiller, dosage plaquettes 2 fois par semaine +++)
-Allergies
Antidote : Sulfate de protamine
ça, c'est le lot de toutes les héparines. Mais il y a plusieurs sortes d'héparines dont le mode d'action, le délai d'action, et la surveillance ne sont pas les mêmes.
Nous allons donc en parler maintenant
1.1 Les héparines non fractionnées ou standards :
1.1.1 L'héparine sodique :
Elle agit en diminuant la formation de thrombine (=facteur de coagulation) et ce, en activant l'anti-thrombine III (qui est une facteur de régulation de l'hémostase)
Son action est immédiate mais brève (4 à 6h) c'est pourquoi on utilise l'héparine sodique à la seringue auto-pulsée.
Pour surveiller l'efficacité du traitement, on peut doser dans le sang :
-> L'héparinémie, qui en cas de traitement est de 0.2 ui/ml de sang à 0.5 ui/ml de sang
-> Le TCA, dont le ratio doit être (lors de traitement) antre 1.5 et 3. En dessous de 1.5, l'anticoagulation n'est pas efficace, et au dessus de 3, elle l'est trop, il y a un risque hémorragique majoré ++
-> Le prélèvement doit se faire 4 à 6h après la mise en route du ttt ou d'une nouvelle dose, sinon à n'importe quelle heure.
1.1.2 L'héparine calcique
Le mécanisme d'action est le même. Le délai, non. L'héparine calcique a une action rapide (1h) et est efficace jusqu'à 8h. C'est pourquoi la posologie est généralement de 3 injections (sous cutanées) 3 fois par 24h.
La surveillance (TCA, héparinémie) est la même seulement il faut prélever le patient entre deux injections (soit 4h après, sauf si la posologi est différente)
1.2 Les Héparines de Bas Poids Moléculaire = HBPM
Les HBPM agissent en inhibant le facteur de coagulation Xa
Voie sous-cutanée, action rapide et prolongée jusqu'à 24h. On fait donc une injection par jour.
La surveillance sanguine se fait par le dosage de l'anti Xa, qui doit se situer lors du ttt entre 0.5 et 1 ui/ml. Le patient doit être prélevé 4 h après l'injection.
2. Les AVK :
-> Inhibent la sythèse de 4 facteurs de coagulation Vitamine-K dépendant.
-> Voie orale
-> Délai d'action retardé et prolongé (72h)
->Indication : ttt des thromboses profondes et embolies en relais de l'héparine.
-> CI : + nombreuses : Femme enceinte et allaitante, syndrome hémorragique, troubles de l'hémostase, HTA sévère, ulcère gastrique, cirrhose hépatique décompensée, difficultés de prise en charge (mauvaise compliance au ttt, patient dément...)
-> Eff. IIaires : Risque hémorragique +++, Allegies, leucopénie
-> Surveillance bio : Dosage TP (entre 25 et 35 % en fonction de l'indication) et INR (entre 2 et 3, en fonction de l'indication aussi)
-> Antidote : Vitamine K
/!\ Je vous invite vivement à réaliser un tableau récapitulatif car là, ce n'est pas facile à assimiler, ça fait catalogue alors qu'en soi, ce n'est pas bien compliqué /!\
NB : Les relais :
Héparine IV -> héparine SC : 1 injection SC, on continue l'IV pendant environ 1h puis arrêt IV.
Héparine SC -> AVK : Prise des deux en même temps pendant 48-72h, puis dosage TP et arrêt de l'héparine en fonction du résultat TP
AVK -> Héparine : Arrêt des AVK, dosages TP puis mise en route héparine en fonction des résultats.

Cardio : Introduction aux anticoagulants : L'hémostase



Je vous avais bien dit que je ne vous laisserais pas tomber avec la cardio !!
Alors, avant de parler antico & cie il faut déjà se rappeler comment fonctionne l'hémostase (=la coagulation)
Différencions d'abord hémostase primaire et hémostase secondaire.
1. L'hémostase primaire :
Lorsqu'un vaisseau sanguin est lésé, il se produit d'abord une vasoconstriction, ayant pour effet de ralentir le saignement. Ensuite, les plaquettes se lient au collagène pour former ce que l'on appelle le clou plaquettaire, qui vient en fait recouvrir la lésion et "reboucher le trou".
C'est ça, l'hémostase primaire.
Plutôt simple, non ??
2. L'hémostase secondaire :
Hihi, là ça se complique !
Ce qu'il faut comprendre, c'est que l'hémostase secondaire se fait par le déclenchement en cascade de facteurs de coagulations, c'est une réaction en chaîne.
Reprenons notre vaisseau lésé... Le clou plaquettaire va se former, puis ensuite le facteur XII va s'activer et entraîner une chaîne de réactions conduisant à l'hémostase.
Voici un petit schéma des réactions en cascade. Des noms barbares tels que prothrombine (celui-là, il faut le retenir !!) des chiffres romains à n'en plus finir ... Brr c'est un peu complexe !
Chaque facteur a une fonction bien précise, mais une infirmière n'a pas besoin de connaître chaque fonction précise de chaque facteur.
A retenir : 4 de ces facteurs sont Vitamine-K-dépendants, c'est-à-dire que leur formation est étroitement liée à la vitamine-K
Pour comprendre l'anticoagulation, il faut se dire deux choses :

-> Comme pour tout travail à la chaîne, s'il y a un maillon faible on ne parvient pas au résultat (ici l'hémostase)
-> Une chose n'existe que parce que son contraire existe, soit il faut savoir qu'il existe des fateurs qui contrent l'action des facteurs de coag, des antidotes en quelque sorte.



Voilà, je vous laisse digérer tout ça, essayez de en pas vous compliquer l'existence, mais de comprendre les points essentiels qui font que la coagulation se fait et se régule dans l'organisme.

See you later !!

dimanche 6 septembre 2009

Les antidotes

Bon, je vous laisse souffler un peu avec la cardio (mais pas pour longtemps hihihi) pour vous parler des antidotes. C'est super facile à retenir et à comprendre, et il faut le savoir par coeur.

Un antidote, c'est une substance s'opposant aux effets d'un poison ou médicament.

Donc c'est important en cas de surdosage médicamenteux.

Les principaux à connaître :

Médicament -> antidote

Morphine, Morphiniques -> Naloxone (Narcan)

Benzodiazépines -> Flumazénil (Anexate)

Paracétamol -> Acétylcystéine (Fluimicil, Mucomyst)

Héparine -> Sulfate de protamine

Anti-vitamines K -> vitamine K

Digoxine, digitaliques -> Anticorps antidigoxine (Digidot)


Il s'agit là des principaux, il en existe plein d'autres mais je ne retrouve plus mes cours et ma mémoire me fait défaut !

Lecture de l'ECG : Acte 4 - Le Bloc Auriculo-Ventriculaire

Un bloc auriculo-ventriculaire (=BAV), c'est un trouble de la conduction entre l'oreillette et le ventricule.


Autrement dit, il y a un ralentissement de la transmission de l'influx électrique entre le noeud sinusal et le noeud auriculo-ventriculaire, voire même une absence de conduction.

Il y a plusieurs degrés aux BAV


1. BAV 1er degré :


Appelé aussi BAV I

Il s'agit d'un ralentissement de la conduction auriculo-ventriculaire.


Sur l'ECG, cela se traduit par un allongement de l'espace PR (> à 0.23 secondes)




2. BAV II

Le BAV II correspond à l'interruption intermittente de la conduction auriculo-ventriculaire. C'est-à-dire que parfois la conduction va se faire, parfois pas.


Sur l'ECG, nous pouvons donc trouver des ondes P "bloquées" c'est-à-dire non suivies de complexes QRS. Si vous vous représentez cela électriquement, il faut visualiser un influx électrique qui part de l'oreillette et qui va nulle part.

C'est facile à reconnaître un BAV II à l'ECG, il suffit de compter le nombre d'ondes P et le nombre de QRS.







3. BAV III ou complet :



Le BAV complet, c'est une absence complète de conduction auriculo-ventriculaire. On retrouve parfois des complexes QRS qui battent grâce à un foyer électrique ectopique.


Le BAV III est une urgence vitale !






4. Traitement :

-> Arrêt de médicaments qui pourraient être en cause
-> Dans tous les cas, le traitement dépend de la tolérance (pour les BAV I et II, puisque le III est une urgence rappelons-le !)

-> Traitement IV par isoprénaline (=Isuprel) : l'isoprénaline est un sympathomiméntique bêta qui augmente la force de contraction du myocarde, et donc sa fréquence cardiaque. Il favorise la conduction auriculo-ventriculaire et l'excitabilité. Surveillance ECG continue +++ car il faut régler le débit de perfusion en continu. Pour info, ce traitement doit être à l'abri de la lumière, il faut donc utiliser des poches de perfusion et des tubulures opaques (ou bricoler avec du papier aluminium). Il est conservé au réfrigérateur.

-> Pose de pace-maker +++














vendredi 4 septembre 2009

Lecture de l'ECG : Acte 3 - La tachycardie ventriculaire (TV)

On continue dans le chapitre troubles du rythme !





La TV, ce sont en fait les ventricules du coeur qui s'excitent anormalement.








C'est grave, car souvent mal toléré, et les ventricules en TV se fatiguent, et là, ils peuvent passer en fibrillation ventriculaire, et ça c'est très très grave (cf NB)








La TV, c'est facile à reconnaître sur l'ECG : il y a plein de QRS, assez larges. La fréquence cardiaque est supérieure à 120











On ne voit même plus les ondes P.



Si la TV est bien tolérée par le malade, c'est-à-dire s'il n'a pas fait un collapsus et est encore conscient, on tente les médicaments (injectables car c'est quand même urgent, là)


Sinon, choc électrique.



NB : la fribrillation ventriculaire :



Là, c'est très très grave, car la contraction des ventricules est inefficace. Imaginez que c'est un coeur qui tremble de façon superficielle, qui "vibre" comme votre portable. Il y a donc arrêt circulatoire et très vite survient l'arrêt cardiaque.



Sur l'ECG, ça donne ça :


Du grand n'importe quoi, en fait.

Le traitement, c'est le choc électrique, la défibrillation, quoi.

Gérontologie : les nouvelles "méthodes" pour le soin aux personnes démentes - Liens

Hier, j'ai reçu un mail d'une personne que je ne connais pas, qui souhaitait avoir des renseignements sur les nouveaux concepts de soin aux personnes démentes. Cette personne a lu un article de mon autre blog dans lequel j'expose les méthodes canadiennes et mon souhait de les voir appliquer en France.

Je lui ai donc donné quelques liens intéressants que je vous invite à visiter :

www.alzmauricie.org Le site de la maison "Carpe Diem" à Trois-Rivières, Québec. Nicole Poirier, directrice de cet établissement, adopte une prise en charge "familiale" "conviviale"... Un film a été consacré à cette méthode "Alzheimer, jusqu'au bout de la vie" avec une "comparaison" (je n'aime pas ce terme) avec une maison de retraite française.

www.pages-perso-orange.fr/cec-formation.net/ Le site d'Yves Gineste, Rosette Marecotti et Jérôme Pellissier, fondateurs de la philosophie de l'Humanitude. La philosophie de l'Humanitude, c'est vingt ans d'études au chevet des malades... Leur livre vaut le détour.

www.jerpel.fr Le site de Jérôme Pellissier, cité plus haut.

http://membres.lycos.fr/papidoc Site utile pour la gérontologie en institution ou à domicile.


J'approfondirai bien sûr ces points (la géronto, c'est comme la cardio, ça ma passionne) dans d'autres articles ...

A bientôt !

jeudi 3 septembre 2009

Lecture de L'ECG : Acte 2 - La FA (fibrillation auriculaire)


1. La FA, c'est quoi ?



C'est un trouble du rythme cardiaque (le plus fréquent à vrai dire)

Lors d'une FA, les oreillettes fonctionnent de façon anarchique, n'entraînant pas systématiquement de contraction ventriculaire, on retrouve alors sur l'ECG plusieurs ondes P pour un QRS. (cf premier tracé, flèche rouge)





Voici une petite animation qui explique l'AC/FA. En rouge, l'influx électrique.






2. Conséquences de l'AC/FA

-> Contraction rapide et irrégulière des ventricules, pouvant être responsables de malaises.
-> Formations de thrombus pouvant être reponsables d'AVC /!\ Risque multiplié par 5 /!\
-> Insuffisance cardiaque à long terme






3. Traitement

Un mot rapide sur le traitement (vous aurez le droit à des supers cours de pharmaco !!!)




3.1 Médicamenteux :

Il s'agit pour le patient de prendre à vie des anti-arythmiques (amiodarone, digitaliques...) dont les effets secondaires ne sont pas sans risque

Il y a nécessité pour le patient de prendre des anti-coagulants (AVK +++) pour éviter le risque d'AVC liés aux thrombus.




3.2 Non médicamenteux

C'est le choc électrique externe. Il permet une repolarisation complète des fibres nerveuses myocardiques. Mais le risque de récidive de l'AC/FA est élevé.

mercredi 2 septembre 2009

La lecture de l'ECG - Acte 1



Après avoir visonné la vidéo recommandée par mes soins (deux articles plus bas) la lecture de l'ECG va vous paraitre simplissime.




Tout d'abord, voici le rythme sinusal (= rythme normal)




L'onde P : correspond à la contraction auriculaire (oreillette)

L'onde QRS : correspond à la contraction des ventricules, et au relâchement de l'oreillette.

L'onde T : correspond au relâchement des ventricules.


Un rythme sinusal c'est une seule onde P, suivi d'un seul complexe QRS, suivi lui même d'une seule onde T.


Les intervalles décrites sur le schéma correspondent au temps de conduction entre chaque contraction. 1 carreau, c'est 0.04 seconde, mais ça une infirmière n'a pas forcément besoin de le savoir.


Bien comprendre le rythme sinusal, c'est la garantie de comprendre les troubles du rythme.


NB : L'activité électrique du coeur / le tissu nodal


Si vous avez loupé vos cours de cardio concernant l'activité électrique du coeur, ou si vous avez besoin d'un piqûre de rappel ...


Le coeur bat grâce au tissu nodal. Ce tissu, ce sont des fibres nerveuses myocardiques auto-excitables (elles n'ont pas besoin de stimulation nerveuse, elles fonctionnent toutes seules)


Ce tissu, incrusté dans le coeur, est relié par des noeuds (important pour comprendre les troubles du rythme), d'où partent les influx électriques.



1. Le noeud sinusal : c'est de là que part l'influx électrique. Il permet la contraction (= dépolarisation) auriculaire (onde P)

2. L'influx électrique poursuit sa route vers le noeud n°2, appelé noeud septal (car il est au niveau du septum, qui est la séparation entre oreillette et ventricule) ou encore noeud auriculo-ventriculaire (logique) ou encore noeud d'Aschow Tawara (nom de quelqu'un probablement très célèbre en cardio, moi pas connaître).

3. De là, l'influx électrique se promène sur le faisceau de His, qui est divisé en deux (droite et gauche) puis se déplace jusqu'aux fibres nerveuses du réseau de Purkinje, permettant ainsi la contraction des ventricules. (onde QRS)

Je suis sûre que c'est plus clair, maintenant !

Dans un autre épisode de cardio, je vous raconterai la belle histoire des FA, tachycardies ventriculaires etc etc ....

A bientôt !

Les anémies - Acte final

J'allais oublier, le plus important à propos des anémies :
DONNEZ VOTRE SANG !!

Cardio : une méthode simple pour comprendre les troubles du rythme

La cardio, ce sont mes "premières amours" !
Bref, j'ADORE la cardio ! Je suis une grande savante dans ce domaine (aïe mes chevilles !) parce que la cardio, y'a rien de plus simple et logique ! Si vous avez des bonnes notions de plomberie et d'électricité, alors ce sera encore plus simple !

Bon, cette vidéo traite plutôt d'electricité ... Les troubles du rythme, c'est ce que j'ai compris en dernier, mais en fait c'est très simple ! Regardez ce professeur nous expliquer. (ne cherchez pas le son, y'en a pas)

Bon, je n'arrive pas à insérer de vidéo, alors je vous mets le lien :

http://www.youtube.com/watch?v=4.VsdD1YaFk

Les anémies - Acte 2

3. Classification, explications :


3.1 Les anémies microcytaires :


°Ce sont les plus fréquentes.

°Ferriprives, souvent liées à un défaut de métabolisme du fer.


- 3 origines : saignements chroniques (digestifs +++ et gynécos +++) , inflammatoires (insuffisance rénale), ou plus rarement liées à un trouble de la synthèse du fer.


CAT : rechercher saignement chronique (melena, rectorragies, saignements gynécos abondants, fibro/colo, écho abdo pelvienne), corriger le saignement s'il y en a un (ulcère gastrique). Si insuffisance rénale chronique, injection sous-cutanée d'EPO (1 fois/ 15jours). Sels ferreux (Tardyferon par exemple)


3.2 Les anémies macrocytaires :


2 origines : Dyshématopoïèse ou carence vit B12, folates (souvent chez les gastrectomisés)


CAT : si déficit en B12 : injections, ponctuelles ou à vie). déficit en folates : Acide folique (Spéciafoldine)


3.3 Anémies normocytaires


Si non régénérative : Production médullaire anormale +++


Si régénérative : Hémorragie aigue, hémolyse intra-vasculaire (nombreuses étiologies : médicamenteuse, infectieuse, incompatibilité sanguine) ou extra vasculaire = dans les organes (rate, foie+++), ou encore l'anémie d'après chimiothérapie (la chimio détruit la production de globules, puis une fois arrêtée, la production reprend)


TTT : en fonction de la cause !




4. Et la clinique, dans tout ça ??


Une fois que l'on a compris à quoi servait l'Hb, les globules rouges, elle est évidente :


-Pâleur (bah oui de quelle couleur est l'Hb?) cutanéo muqueuse ("avoir le rouge des yeux blancs")

-Asthénie

-Tachycardie (pour transporter suffisamment d'O2, le coeur pompe plus vite... Se méfier de l'anémie chez les insuffisants cardiaques, si vous suivez la logique du corps humain !)

-Essouflement à l'effort, voire même au repos (pour acquérir plus d'O2, les poumons font ce qu'ils peuvent, eux aussi !)

-Hypotension artérielle (+/-, pas toujours chez les sujets habituellement hypertendus)



Pour finir, une image illustrant "le rouge des yeux blancs" :

Les anémies - Acte 1



Les anémies ... Pour les comprendre, il faut d'abord se resituer au niveau du vocabulaire, car l'hémato est un mondre obscur, à part, où termes barbares et abréviations complexes se côtoient ...




1. Vocabulaire-Généralités :


- Anémie : diminution du taux d'hémoglobine dans le sang.



- Le VGM : c'est le volume globulaire moyen. En gros, c'est la taille des hématies (= globules rouges, vous savez, ceux qui transportent l'oxygène). Une anémie est dite microcytaire lorsque les hématies sont trop petites, macrocytaires lorsqu'elles sont trop grosses, ou normocytaires lorsqu'elles sont de taille normale.




Bon, jusque là, tout va bien, non ?




- La CCMH : c'est la quantité d'hémoglobine contenue dans les hématies, la concentration quoi. On dit donc d'una anémie qu'elle est normochrome lorsque la concentration en Hb (= hémoglobine) est normale, hypochrome lorsqu'elle est inférieure à la normale.




Ce n'est pas si compliqué, finalement ??




- Les réticulocytes : Avant de vous expliquer ce qu'est ce mot barbare, il convient de vous rappeler comment se passe la fabrication des globules rouges (aussi appelés érythrocytes). Alors, où sont-ils produits ? ..... Une petite minute de réflexion .... Ah oui, la moelle osseuse ! (plus loin appelée M.O) La fabrication des globules rouges, ça s'appelle l'érythropoïèse. Et les réticulocytes, ce sont les cellules précédant ce stade, ce sont donc les précurseurs des érythrocytes. Et vous savez quoi ? Ils synthétisent activement de l'Hb. (vous comprendrez plus loin pourquoi c'est important de savoir ça)




- L'érythropoïétine ou EPO : késako ???? c'est bizarre, EPO, ça nous dit quelque chose... ce ne serait pas cette hormone que les sportifs prennent pour se doper ? Tout à fait. C'est une hormone, produite par le rein, qui commande la production d'éryhtrocytes, de globules rouges. Pour votre culture générale ou pour les dîners dominicaux avec votre belle famille, vous pourrez toujours leur expliquer que les globules transportent l'oxygène dans le sang, donc si on augmente leur production, moins d'essouflement et d'effort sont nécessaires au sportif pour alimenter ses muscles !




-Le fer, les sels ferreux : Sans trop rentrer dans les détails (ça ferait trop d'un coup), il faut savoir que le fer est essentiel (aussi!) à la fabrication des globules rouges.


-La vitamine B12 : C'est un peu compliqué aussi, donc je ne vais pas entrer dans les détails non plus, mais la vitamine B12, tout comme les folates, ont un rôle important dans l'hématopoïèse (et pas que dans ça, d'ailleurs)






Bon, ça va, vous digérez ?? Vous avez tout compris ?




Non ? Relisez bien, c'est pas compliqué.




Oui ? Lisez la suite !





2. Anémies régénératives ou non régénératives ?


Alors ça, ça a drôlement à voir avec nos amis les réticulocytes !


Vous aurez donc compris que le réticulocyte est une cellule sanguine servant à apprécier l'état de production des globules rouges au niveau de la M.O.


Si je vous demande ce que signifie une hyper-réticulocytose, que me répondrez-vous ? une augmentation du taux de réticulocytes dans le sang, merci ça on avait tous compris ! non, vous me répondrez, tout simplement, que la M.O cherche à compenser les pertes d'Hb.

Que peut-on en déduire ? Que le manque d'Hb ne résulte pas dans ce cas d'un défaut de la M.O. Dans ce cas, on dit que l'anémie est régénérative, et qu'elle est d'origine centrale.


Et, que signifie une diminution (importante) des réticulocytes ???? Pas besoin de vous le souffler, vous l'avez déjà compris ! (La M.O fait défaut, on parle d'origine centrale)


Bon, je vous laisse le temps de digérer tout ça ... avant de vous parler de la suite, mais vous verrez, une fois que vous avez bien intégré cela, tout est logique !


J'étale ma science, pourquoi ?

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